Retour d'entraînement

Il s’en revenait de son entraînement dans les rochers à l’extérieur de Suna avec ses quelques herbes. Il venait tout juste de confier ses extraits à un maître en herboristerie pour pouvoir effectuer, comme il se doit, la préparation des poisons aussi virulents qu’envoûtants. Dès lors, Il ne lui restait plus qu'à, plus tard, équiper de manière effective, karasu et ses autres compagnons. Il tient lieu de préciser qu’après ses frères et sœurs, les seules véritables personnes avec lesquelles il avait des liens plus qu’étroits étaient ses poupées. Il avait décidé il y a de cela bien longtemps de garder en mode passif trois autres marionnettes. Uniquement disponible via parchemin comme la vieille taupe. D’ailleurs s'était elle qui lu avait apprit à s’en servir. Avant cet événement, il pensait qu’il devait toujours les porter. Désormais il pouvait s’en départir comme il l’entendait. Ce qu’il voulait tenter d’apporter à ses poupées désormais étaient d'incorporer des petites capsules d’auto-régénération sur ses marionnettes ainsi que des armes qu’il pu invoquer comme il l’entendait. Ainsi il n’est point stupide de penser de mettre des armes comme des katanas ou autres instruments de guerre comme une faux par exemple.

Ne restait pour lui plus qu’à tenter de maîtriser de manière plus qu’intéressante l’invocation de ses marionnettes comme un vrai maître en la matière. Il restait peu de maître en vie donc s’il voulait progresser il le ferait seul, en autodidacte. Après tout, s’il le devait il le ferait pour protéger son village et porter assistance autant qu’il le pourrait en cas d’alerte. Il décida donc d’aller dans le dédale des ruelles commerciales pour rentrer chez lui et s’entraîner dans la technique d'invocation. Il est vrai qu’il avait toujours Karasu dans le dos, mais ses parchemins étaient également avec lui. Petits parchemins aussi discrets qu'efficaces faisaient de ces derniers des armes redoutables en cas d’attaque inopportune.

Il rencontrait pléthore d’habitants qu’il profita pour saluer, tout le monde le connaissait, et ce, depuis son plus jeune âge. Les ninja capable de maîtriser ce genre d’art shinobi n’était pas légion. Donc aussitôt qu’un ninja se distinguait par cet art, il était automatiquement connu et reconnu s’il était bon. Il est presque le seul, donc de facto, reconnu comme tel. Après tout il n’était point avare, si un ninja voulait devenir maître en Kugutsu, il le formerait comme il aurait voulu être formé. Il arrivait à la bifurcation principale de ce dédale. Celui qui lui permettait de prendre le raccourci ou non. Il décida de prendre le chemin le plus long pour continuer de réfléchir à la manière d’armer sans risque ses poupées.

Des bombes fumigènes, des bombes explosives, quelques Kunuaï, mais le mieux résiderait dans le fait d’armer une poupée avec un katana pour le côté défensif de ma personne. Si deux de mes poupées attaquent je pourrais toujours garder l’une d’entre elles pour me protéger et parer ainsi à toutes attaques surprises. Dès lors, je me concentrerai uniquement sur deux marionnettes voire trois si l’occasion se faisait ressentir.

On reconnaît un vrai maître en la matière au nombre de marionnettes qu’il est capable de maîtriser, pour le moment pour Kankuro, le maximum était de quatre. Il devrait s’entraîner ardemment pour devenir aussi fort que la veille, mais bon à force d’entraînement se dit il, cela ne devrait pas poser souci. Il arriva devant sa porte et rentra en prenant soin de bien observer par-dessus son épaule si un shinobi voulait s’entretenir avec lui. La porte ouverte donnait sur un espace salon qui lui-même montrait un escalier qui conduisait directement au second étage. Une porte au fond de la salle amenait à son sous-sol, lieu de ses entraînements. Une odeur enivrante sortait de chez lui, bien qu’il ne su pas préparer des poisons, il s’essaya néanmoins d’en fabriquer. Etre autonome est une chose qu’il affectionnait tellement qu’il mettrait un point d’honneur à faire de cette chose qu’il ne connaissait guère un atout clé pour ses propres combats.